Le marché aux oiseaux bientôt définitivement fermé
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Mise à jour le 08/02/2021
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Soucieux du bien-être animal, les élus du Conseil de Paris ont voté la prochaine fermeture du marché aux oiseaux qui a lieu les dimanches sous les pavillons du marché aux fleurs-Reine Elisabeth II, sur l'île de la Cité.
Bientôt finis les pépiements et gazouillements des oiseaux en cage,
vendus les dimanches, à l'emplacement du marché aux fleurs de l'île de
la Cité.
Le Conseil de Paris vient d'entériner, ce 3 février 2021, la décision que soit spécifiquement interdite la vente d’oiseaux et autres animaux vivants, lorsque les pavillons du marché aux fleurs auront été rénovés. Cela fait suite au vote, en décembre dernier, de la rénovation et de la révision du règlement intérieur du marché aux fleurs.
Les commerçants concernés bénéficieront d’un accompagnement. Ils sont treize autorisés à exercer sur le marché aux oiseaux. Mais seuls sept continuent aujourd’hui à vendre des oiseaux. Et la majorité a déjà commencé à se diversifier en vendant d’autres objets tels que des accessoires pour animaux ou en ouvrant des boutiques en ligne.
Le projet de rénovation du marché aux fleurs sera exécuté entre 2023 et 2025.
Le Conseil de Paris vient d'entériner, ce 3 février 2021, la décision que soit spécifiquement interdite la vente d’oiseaux et autres animaux vivants, lorsque les pavillons du marché aux fleurs auront été rénovés. Cela fait suite au vote, en décembre dernier, de la rénovation et de la révision du règlement intérieur du marché aux fleurs.
Les commerçants concernés bénéficieront d’un accompagnement. Ils sont treize autorisés à exercer sur le marché aux oiseaux. Mais seuls sept continuent aujourd’hui à vendre des oiseaux. Et la majorité a déjà commencé à se diversifier en vendant d’autres objets tels que des accessoires pour animaux ou en ouvrant des boutiques en ligne.
Le projet de rénovation du marché aux fleurs sera exécuté entre 2023 et 2025.
Des conditions contraires au bien-être animal
La Ville de Paris a considéré que les conditions de détention des
oiseaux étaient problématiques : souvent entassés, nombreux, dans des
cages trop petites, sans considération pour leur bien-être et leurs
besoins, élevés dans des conditions qui les rendent totalement
dépendants des humains et les condamnent à une vie en cage.
Par ailleurs, elle souhaite mettre fin au trafic d’oiseaux en Île-de-France, en particulier de chardonnerets, verdiers et pinsons, espèces menacées dont le marché aux oiseaux était devenu l'épicentre. En 2013, une enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait débouché sur l'interpellation de sept personnes sur le marché et à la saisie de 46 chardonnerets, très prisés pour la qualité de leur chant et dont le prix pouvait atteindre 150 euros.
Par ailleurs, elle souhaite mettre fin au trafic d’oiseaux en Île-de-France, en particulier de chardonnerets, verdiers et pinsons, espèces menacées dont le marché aux oiseaux était devenu l'épicentre. En 2013, une enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait débouché sur l'interpellation de sept personnes sur le marché et à la saisie de 46 chardonnerets, très prisés pour la qualité de leur chant et dont le prix pouvait atteindre 150 euros.
Enfin, cette décision vise aussi à éloigner les vendeurs à la
sauvette, se présentant comme ‘éleveurs-producteurs’, non assujettis à
une immatriculation au registre du commerce, qui persistent à
s'installer sur le site alors qu'un arrêté pris par la Ville de Paris le
28 mai 2004 interdit la vente des oiseaux à la sauvette.
Le bien-être animal au cœur des préoccupations
La question de la protection et du bien-être animal est au coeur des préoccupations de la Ville de Paris.
Dès 2018 la mission Animaux en Ville adoptée par le conseil de Paris visait à réglementer la vente d’animaux sur son territoire, notamment les animaleries, et à mettre fin aux trafics et plus généralement à lutter contre la souffrance animale.
En 2019, la Ville s'engageait à ne plus donner aucune autorisation d'installation, dès 2020, aux cirques qui présenteraient des spectacles avec des animaux sauvages, pour un arrêt des spectacles avec animaux sauvages d'ici 2022.
Dès 2018 la mission Animaux en Ville adoptée par le conseil de Paris visait à réglementer la vente d’animaux sur son territoire, notamment les animaleries, et à mettre fin aux trafics et plus généralement à lutter contre la souffrance animale.
En 2019, la Ville s'engageait à ne plus donner aucune autorisation d'installation, dès 2020, aux cirques qui présenteraient des spectacles avec des animaux sauvages, pour un arrêt des spectacles avec animaux sauvages d'ici 2022.