Lettre aux habitantes et aux habitants de Paris Centre

Actualité

Mise à jour le 29/01/2021

Chères habitantes, chers habitants,
Depuis le début de la crise sanitaire, les Mairies d’arrondissement se sont faites le relais de la stratégie gouvernementale de lutte contre l’épidémie de Covid-19, dont elles sont tributaires.
Conformément aux demandes de l’État, elles se sont mobilisées avec une exceptionnelle célérité afin d’ouvrir, grâce au concours des agents municipaux et des praticiens, des centres de vaccination en leur sein.
À Paris Centre, 444 personnes ont bénéficié de la vaccination entre le 18 et le 22 janvier, et autant en auront bénéficié d’ici au 29 janvier, bien que le dispositif installé dans les locaux de la Mairie soit en capacité de prendre en charge jusqu’à 1 400 patients chaque semaine, grâce à la mobilisation de près de 80 médecins et infirmiers.
En raison d’une forte demande et d’une offre contrainte, les personnes vulnérables, âgées, sujettes à comorbidités, pourtant prioritaires, ont des difficultés à trouver un rendez-vous. Une majorité d’entre-elles demeure encore dans l’attente de l’ouverture de nouveaux créneaux, prévue dès l’allocation de doses supplémentaires de vaccins. Les plateformes www.sante.fr, www.doctolib.fr ainsi que le 3975 sont à ce jour les seuls canaux via lesquels la prise de rendez-vous est possible.
Le jeudi 28 janvier, l’Agence Régionale de Santé, qui coordonne cette campagne de vaccination, a demandé aux collectivités de reporter les rendez-vous de première injection prévus à partir du 8 février dans les centres de vaccination, et ce pour une semaine au moins. Cette demande découle de la tension manifeste observée sur les stocks de vaccins, qui s’amenuisent, et vise à privilégier l’exécution de schémas vaccinaux complets (administration de deux doses par personne) avant de permettre à de nouvelles personnes de bénéficier du vaccin.
Le centre de vaccination de Paris Centre appliquera scrupuleusement, comme dès l’origine, les consignes des autorités sanitaires. Le Maire, l’équipe municipale et les professionnels de santé mobilisés s’alarment toutefois de l’impact de cette décision sur la prise en charge des plus fragiles, à nouveau plongés dans l’incertitude.