Ces amoureux célèbres qui ont laissé leur empreinte dans Paris Centre
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Mise à jour le 16/02/2021
Sommaire
Balade historique dans Paris Centre, sous les auspices de Cupidon. Rencontrez Niki et Jean qui sont entrés dans l'histoire de la capitale parce qu'ils s'aimaient, mais aussi parce qu'ils y ont laissé une création intellectuelle ou artistique encore visible aujourd'hui.
Niki, Jean et la fontaine Stravinsky
Leurs amis les appelaient les « Bonnie and Clyde de l'art ». Pour lui,
elle était « la sorcière aux yeux bleus ». Jean Tinguely (1925-1991) et
Niki de Saint Phalle (1930-2002) se rencontrent en 1955. Ils sont alors
tous les deux mariés, mais deviennent amis et partagent un atelier. Puis
l'amour s'en mêle. Ils se marient en 1960. Pendant 40 ans, Niki qui
exprime son art par des sculptures, de préférence monumentales, et Jean
par des machines qui ne servent à rien (comme il le disait non sans
humour) vont conjuguer recherche artistique et passion amoureuse.
En couple bohème, extravagant et nomade, les amoureux laissent, au gré de leur voyage, des créations communes. En 1966, Niki, avec l'aide de Jean, réalise Hon/Elle, une femme monumentale de 28 m de longueur sur 6 m de hauteur et 9 m de largeur, couchée sur le dos avec les jambes écartées, exposée au Moderna museet, le musée d'art moderne de Stockholm. Dès 1967, Niki et Jean se lancent dans un travail collectif pour une œuvre démesurée, commandée pour le pavillon français de l'exposition universelle de 1967 à Montréal : Le Paradis fantastique. L'oeuvre met en scène un groupe de six grandes machines cinétiques qui attaquent neuf grandes "Nanas" de Niki. Suivent en 1972 Le Golem, sculpture monumentale pour jardin d'enfants de Jérusalem, en Israël, ou encore le Jardin des Tarots en Toscane réalisé entre 1979 et 1993 et construit avec la participation initiale de Jean pour les structures.
En couple bohème, extravagant et nomade, les amoureux laissent, au gré de leur voyage, des créations communes. En 1966, Niki, avec l'aide de Jean, réalise Hon/Elle, une femme monumentale de 28 m de longueur sur 6 m de hauteur et 9 m de largeur, couchée sur le dos avec les jambes écartées, exposée au Moderna museet, le musée d'art moderne de Stockholm. Dès 1967, Niki et Jean se lancent dans un travail collectif pour une œuvre démesurée, commandée pour le pavillon français de l'exposition universelle de 1967 à Montréal : Le Paradis fantastique. L'oeuvre met en scène un groupe de six grandes machines cinétiques qui attaquent neuf grandes "Nanas" de Niki. Suivent en 1972 Le Golem, sculpture monumentale pour jardin d'enfants de Jérusalem, en Israël, ou encore le Jardin des Tarots en Toscane réalisé entre 1979 et 1993 et construit avec la participation initiale de Jean pour les structures.
Que reste-t-il de leur amour ?
A Paris, la création de Niki et Jean la plus connue est sans doute la fontaine Stravinsky, ou fontaine des Automates.
Réalisée en 1983, c'est une commande publique entre la Ville de Paris
(Jacques Chirac étant alors maire), le ministère de la Culture et le
centre Pompidou. L'œuvre est la propriété de la Ville de Paris. Ce
monument évoque l'œuvre musicale d'Igor Stravinsky, compositeur russe du
XXe siècle qui donne aussi son nom à la place où la fontaine
est située. La fontaine est composée de seize sculptures réalisées en
résine et éléments métalliques ou assemblages. Elles sont toutes
mécanisées, noires ou colorées et sont animées par des jets d'eau.
La fontaine est aujourd'hui en cours de réfection. Le projet consiste à remettre en état la machinerie de la fontaine, à restaurer les œuvres (remise en état des polyesters et des polychromies) et l’étanchéité des sculptures. Le projet a été lauréat du budget participatif 2018. Après les études et conception (démarrées en janvier 2019) les procédures sont lancées et les travaux auront lieu en novembre 2020 pour une livraison prévue en avril 2021.
Et demain ? Quels seront les amoureux du XXIe siècle à laisser leur empreinte dans Paris ? L'histoire le dira…
La fontaine est aujourd'hui en cours de réfection. Le projet consiste à remettre en état la machinerie de la fontaine, à restaurer les œuvres (remise en état des polyesters et des polychromies) et l’étanchéité des sculptures. Le projet a été lauréat du budget participatif 2018. Après les études et conception (démarrées en janvier 2019) les procédures sont lancées et les travaux auront lieu en novembre 2020 pour une livraison prévue en avril 2021.
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