Mystères et légendes urbaines des quartiers parisiens
Actualité
Mise à jour le 09/02/2021
Sommaire
On connaît Paris pour ses lumières, son romantisme, son goût pour la mode… Un peu moins pour ses légendes urbaines, certaines avérées, d'autres fantasmées. Une part de mystères qui font aussi le charme des quartiers parisiens.
La légendaire et macabre affaire de la rue Chanoinesse
Si personne ne renie le charme de l'Île de la Cité, beaucoup
ignore que la rue Chanoinesse abrite une légende sanguinaire qui
remonterait au XVe siècle. Un barbier et un pâtissier auraient accordé
leurs talents au profit d'une entreprise macabre. Le barbier égorgeait
les proies, souvent de pauvres étudiants. Une fois les corps découpés,
ils étaient envoyés par une trappe chez son acolyte le pâtissier qui
lui, s'empressait de cuisiner "de fameux petits pâtés". On dit même
qu'ils auraient eu un vif succès, jusqu'à la table du roi Charles VI !Ceci étant, si la légende perdure, les historiens n'ont jamais trouvé trace de cette affaire dans les documents officiels.
Une divinité moabite au Louvre ?
Belphégor… Qui n'a jamais entendu et redouté ce nom ?
Historiquement, ce personnage était une divinité moabite, c'est-à-dire
originaire d'une région ancienne de la Palestine. Il apparaitrait sous
un personnage diabolique qui manipule ses victimes. Selon la légende la
plus célèbre, l’esprit de cette divinité serait venu prendre possession
du corps de l’une des momies du Louvre et déambulerait dans les allées
du musée national. La légende a fasciné le grand public, mais aussi le
monde cinématographique qui l'a adaptée sous différents formats: dessins
animés, films, série avec Juliette Gréco en 1965.
Belphegor
Vidéo Youtube
En 1937, le "crime parfait" du métro parisien
La première ligne du métro est construite à l'approche de
l'Exposition universelle de 1900 puis le réseau n'a fait que croitre à
mesure des années. Cette vie sous les pavés parisiens compte des
milliers d'usager·es chaque jour.
En 1937, une jeune femme italienne, Laëtitia Toureaux, est retrouvée un dimanche matin assassinée dans un wagon de la 1ere classe à la station Porte Dorée. Lorsque des voyageurs montent dans la rame, se tient cette jeune femme assise et immobile, au démarrage son corps se fane sur le sol et dévoile un couteau dans le haut de son dos. Ce premier meurtre dans le métro parisien fascinera autant qu'il questionnera. Faute de preuve, les enquêteurs clôtureront rapidement ce "crime parfait",
En 1937, une jeune femme italienne, Laëtitia Toureaux, est retrouvée un dimanche matin assassinée dans un wagon de la 1ere classe à la station Porte Dorée. Lorsque des voyageurs montent dans la rame, se tient cette jeune femme assise et immobile, au démarrage son corps se fane sur le sol et dévoile un couteau dans le haut de son dos. Ce premier meurtre dans le métro parisien fascinera autant qu'il questionnera. Faute de preuve, les enquêteurs clôtureront rapidement ce "crime parfait",
A Notre-Dame, le diable se cache dans les détails
La construction de Notre-Dame de Paris s'est étalée sur près
de 150 ans, de 1163, début des travaux, jusqu'à 1 250. Durant la
seconde partie des travaux, une légende raconte que lors des finitions
d'ornement sur les portes de l'édifice, Biscornet, jeune ferronnier doté
d’un talent inégalable, s'est chargé de cette mission artistique, mais
face aux courts délais fixés et l'ampleur de la tâche, le jeune artiste
panique. Le Diable serait alors venu à sa rencontre pour lui proposer un
pacte : il l’aidera à réaliser sa mission mais en échange de son âme.
Cet accord est conclu entre les deux et Biscornet signe ce contrat de
son sang.
Fatigué par ce travail
titanesque et minutieux, Biscornet se serait endormi en plein milieu de
son activité. A son réveil, la tâche entière aurait été accomplie. Le
Diable a tenu parole mais… à quel prix?
Le grand jour de l'inauguration arriva mais les portes restèrent fermées, un seul moyen pour remédier à ce contre-temps, l'eau bénite ; elle fut donc jetée sur le monument qui s'ouvrit enfin. Dans cette même journée, l'artisan Biscornet disparut. En hommage à cette histoire incroyable, une rue du 12e arrondissement porte le nom de cet artiste.
Le grand jour de l'inauguration arriva mais les portes restèrent fermées, un seul moyen pour remédier à ce contre-temps, l'eau bénite ; elle fut donc jetée sur le monument qui s'ouvrit enfin. Dans cette même journée, l'artisan Biscornet disparut. En hommage à cette histoire incroyable, une rue du 12e arrondissement porte le nom de cet artiste.