Réduire la vitesse pour sauver des vies. Le projet de
généralisation de la limitation de vitesse à 30 km/h sur Paris s’inscrit dans
un programme d’apaisement de la circulation routière comme un moyen
d'encourager l’utilisation des modes de déplacements actifs tels que la marche
ou le vélo.
Ce projet doit permettre aux usagers les plus vulnérables
(enfants, personnes âgées, personnes à mobilité réduite…) de trouver leur place
dans l’espace public avec des cheminements sécurisés, car la vitesse des
véhicules motorisés constitue un facteur important dans les causes d’accidents.
La Ville de Paris organise donc une enquête publique du 27
octobre au 27 novembre 2020. Celle-ci concerne la mesure et ses impacts,
notamment pour la sécurité des usagers de l’espace public parisien.
L’enquête, ouverte à toutes et tous à partir du 27 octobre 2020, sera accessible en ligne via le registre dématérialisé generalisation-30km.participationdupublic.net et par courriel à l’adresse dédiée :
[generalisation-30km puis participationdupublic.net après le signe @]trarenyvfngvba-30xz@cnegvpvcngvbaqhchoyvp.arg[generalisation-30km puis participationdupublic.net après le signe @].
À l’issue de l’enquête, un rapport comportant la synthèse des
observations et avis du public et une analyse des propositions seront
disponibles pendant une durée minimale de trois mois sur le site dédié generalisation-30km.participationdupublic.net
Sur Paris, le programme de baisse de la vitesse a déjà largement été engagé avec environ 60% du territoire couvert par des zones 30.
Dans la continuité, la Ville de Paris souhaite apaiser plus
largement l’espace public en limitant la vitesse maximum à 30 km/h sur l’ensemble du territoire parisien, hors boulevard périphérique et voies à priorité piétonne.
Cette généralisation apportera un message clair et uniforme aux automobilistes.
La réduction de 20km/h de la vitesse de circulation sur une voie
urbaine permet une baisse, en fonction de la configuration de la voie,
de l’ordre de 3dB (A)-3 décibels- du volume sonore aux abords de la
voie : cela correspond à un bruit deux fois moins important.
La limitation à 30km/h abaisse le différentiel de vitesse entre les
différents usagers : cela a pour conséquence de favoriser l’usage des
mobilités actives (vélos et piétons).
La réduction de la vitesse ouvre la voie à des aménagements
complémentaires favorisant les vélos et les piétons. Le passage de 50 à
30 km/h peut ainsi libérer entre 20 et 50 cm de chaussée, selon la
configuration de la rue. Autant d’espaces qui peuvent servir pour
d’autres usages : élargissement des trottoirs, pistes cyclables,
végétalisation…
Une mesure déjà appliquée en France et à l'étranger
La baisse de la vitesse a été initiée à l’étranger (Pays-Bas, Suisse…). Puis,
plusieurs grandes villes françaises
ont généralisé la diminution de la vitesse à 30 km/h. Cette mesure a
permis une diminution des accidents et une baisse significative de la
pollution sonore.