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Budget participatif 2023 : les projets lauréats de Paris Centre

Mise à jour le 10/10/2023

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Les résultats de l'édition 2023 du Budget Participatif sont là ! Découvrez les projets lauréats pour Paris Centre retenus par les votes des Parisiennes et Parisiens, ainsi que les projets lauréats pour la ville de Paris.

Les projets lauréats de Paris centre :

Embellir et verdir les murs publics de Paris Centre

Le projet consiste à réaliser une fresque sur le mur de la rue des Oiseaux, près du marché des Enfants Rouges, et à végétaliser des murs pignons du quartier Sentier - Arts et Métiers.

La rue des Oiseaux est un passage dégradé et encombré. Faire réaliser une grande fresque sur les murs publics de la rue, sur le thème des oiseaux et en lien avec l’histoire du marché, le revaloriserait.

Pour participer à contenir une fraicheur l’été, il est nécessaire de favoriser les plantes grimpantes à monter à l’assaut de nos pignons d’immeuble. Ce projet s’inscrit dans le développement de la trame verte de Paris Centre maillant les quartiers minéralisés. Il consiste à planter de la végétation grimpante en pleine terre au pied de murs pignons publics, avec, si nécessaire, un dispositif adapté à son développement (ex : câbles, treillage).

Des murs publics ont déjà été identifiés par le Conseil de quartier avec l’assistance des services des espaces verts de Paris Centre.

Ce projet devra être soumis aux Architectes des Bâtiments de France.

Budget : 110 000 €

Lien vers le projet decider.paris.fr

Restauration des fontaines de la place André Malraux (Palais-Royal)

Le projet porté par le Conseil de Quartier Louvre-Opéra vise à restaurer et à sublimer ces deux fontaines, à éclairer et à réveiller les jets d’eau.

Les fontaines en bronze du Théâtre-Français, dessinées par l’architecte Gabriel Davioud et réalisées entre 1867 et 1874, sont situées dans le quartier du Palais-Royal, sur la place André Malraux, haut lieu de la Culture avec la proximité du Louvre, de la Comédie Française et de l’Opéra Garnier.

Emblématiques de l’art parisien de la fin du XIXe siècle, appréciées des Parisiens et des visiteurs, elles sont aujourd’hui très dégradées, sans eau, avec des vasques régulièrement souillées par des dépôts sauvages, ce qui leur donne un triste sentiment d’abandon.

Cette situation ne permet plus d’apprécier l’élégance de la fontaine située face à la Comédie Française, ornée de la Nymphe fluviale ailée, ni de celle placée au niveau de la rue Saint-Honoré, couronnée par la Nymphe maritime.

Etre lauréat du Budget Participatif permettrait de lancer ce beau projet !

Budget : 1 000 000 €

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Acheter du mobilier et du matériel pour les écoles

Ce projet a pour but l’achat de mobilier pour rénover la bibliothèque de l’école St-Merri Renard et réaménager le préau de l’école polyvalente Dussoubs, ainsi que l’acquisition de vidéoprojecteurs et de tableaux numériques pour les écoles de l’Arbre Sec et Vaucansson.

La bibliothèque de l’école St Merri-Renard existe depuis l’ouverture de l’école en 1974. Aujourd’hui, le mobilier est usé et dégradé. Il devient nécessaire de changer l’intégralité de ce dernier, avec des rayonnages en façade, et d’y intégrer une signalétique permettant un accueil performant et favorisant l’autonomie des enfants pour les recherches et le rangement. De nouvelles chaises complèteraient cette rénovation.

Pour favoriser la vie ensemble et renforcer un climat scolaire serein, l’école Dussoubs souhaiterait aménager son préau et ses classes :

aménagement d’un espace pour les récréations proposant des livres et des jeux (offrant aux enfants le choix de rester au calme) ;
achat de mobiliers mobiles (bibliothèque, rangements, assises) permettant de préserver la polyvalence du préau ;
acquisition de mobiliers adaptés pour les classes, et proposer ainsi une pédagogie adaptée aux besoins des élèves (pour favoriser le climat, la coopération et l’apprentissage).

L’école de l’Arbre Sec souhaite disposer de vidéoprojecteurs pour permettre aux enseignants :

d’être en accord avec les programmes de l’Éducation nationale qui préconisent l’utilisation de Technologies de l’information et de la communication ;
de créer un nouveau support pédagogique (projection d’images en couleur et grand format, pour plus d’interactions) ;
de se servir des ressources disponibles en ligne pour diffuser des émissions (ex : « C’est pas sorcier »), visiter des lieux (ex : Grottes de Lascaux) ou profiter d’échanges linguistiques (ex : visioconférence avec une classe anglaise).

L’école polyvalente Vaucanson souhaiterait elle aussi disposer de vidéoprojecteurs, et de tableaux numériques. La crise du COVID a mis en lumière les nécessités de l’informatique. Le retour à une situation plus apaisée oblige à repenser nos besoins en matériel. La faiblesse en dotation de l’école est un frein à des pratiques pédagogiques nouvelles où l’outil informatique est exploité à son juste niveau. Adossé à des enseignants formés et volontaires, ce matériel assurera un apprentissage collectif, dynamique, et il sera aussi un moyen pour permettre des pédagogies différenciées en direction des élèves en situation de handicap.

Budget : 190 000 €

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Aménager les abords de 3 écoles de Paris Centre

Le projet consiste à aménager les abords des écoles Dussoubs, de la Jussienne et Saint- Germain l’Auxerrois, en proposant notamment des marquages au sol ludiques ou de la végétalisation.

La place Goldoni, devant l’école du 12 rue Dussoubs, est fermée à la circulation. La réalisation de nouveaux marquages au sol ludiques permettra aux enfants des trois écoles situées à proximité de profiter encore plus de cet espace.

L’école de la rue de la Jussienne a réalisé un projet fédérateur avec les enfants, les parents élus et les membres du conseil de quartier. Il s’inscrit dans une politique globale de bien- être durable partant de la Poste du Louvre à la cours Oasis de l’école et propose plusieurs actions : végétalisation et accroissement des espaces ombragés, installation d’assises, nichoirs, hôtel à insectes, parking à vélos. L’école pourra participer à l’entretien de la végétalisation.

Petits entrelacs de rues peu passantes, les abords de l’école Maternelle Saint-Germain l’Auxerrois ne demandent qu’à être aménagés pour permettre aux enfants de bouger, sauter et courir. L’aménagement consiste à réaliser des peintures ludiques au sol (marelles, couloirs de courses, autres jeux) pour faire bouger les petits et les grands.

Budget : 95 000 €

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Des toilettes rénovées pour les élèves du collège Victor Hugo

Ce projet consiste à rénover et remettre aux normes les toilettes des deux sites du collège Victor Hugo, situés au 102 rue Vieille du Temple et 11 rue Barbette, Paris 3e.

Cet établissement scolaire accueille chaque année près de 400 élèves dont une classe de jeunes sourds depuis cette année.

Après de nombreuses plaintes des élèves usagers sur l’état vétuste des sanitaires et la promiscuité des lieux, une visite sur site a permis d’identifier la nécessité d’entreprendre des travaux de rénovation.

L’association des parents d’élèves de ce collège soumet le projet de réorganisation des deux espaces toilettes afin de mettre aux normes le nombre de cabines par rapport au nombre d’usagers, de changer des équipements (vasques, robinetterie, toilettes) et de rénover les lieux afin d’offrir aux jeunes adolescents un espace digne et adapté.

Les travaux dans les collèges situés dans les cités mixtes régionales (CMR) sont pilotés par les services de la Région Ile-de-France qui devront donc valider ce projet pour sa mise en œuvre.

Budget : 300 000 €

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École Fauconnier-Ave Maria : une cour Oasis pour le bien-être de tous

Le projet consiste à regrouper les cours des écoles Fauconnier et Ave Maria, qui ont fusionné en une polyvalente en 2019.

En effet, un haut mur au milieu de la cour sépare les deux écoles. Le projet propose de faire tomber ce mur et d’aménager la cour en cour Oasis : revêtement clair du sol, points d’eau, ombre et jardin pédagogique, pour le bien-être des enfants et des habitants du quartier. Les enfants bénéficieront grandement de cette nouvelle cour ouverte, agréable, fraîche et végétalisée.

Les élèves pourraient tous rentrer au 22 rue de l’Ave Maria, facilitant le dialogue et l’intégration de tous, de par la disponibilité accrue de la Directrice (actuellement partagée entre les deux entrées) pour les parents.

Budget : 700 000 €

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Financer des instruments de musique pour les élèves de Paris Centre

Le projet consiste en l’achat d’instruments de musique pour la Classe à Horaires Aménagés Musique de Saint-Merri (4e arr.) et pour les élèves Conservatoire Mozart (1er arr.).

La Classe à Horaires Aménagés Musique (CHAM), orchestre des écoles Saint-Merri Renard, associée au Conservatoire du Centre de Paris, accueille des élèves de tout Paris. Elle propose du CE1 au CM2, sur le temps scolaire, un cursus musical complet (formation musicale, chorale, pratique instrumentale, orchestre).

Nous souhaitons pouvoir fournir gratuitement aux élèves leur instrument la première année et, pour cela, acquérir un parc instrumental qui sera géré par le Conservatoire. Soit 3 violons, 3 altos, 3 violoncelles, 3 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 trompettes, 2 cors d’harmonie, 2 trombones.

Parallèlement, la direction du conservatoire municipal Mozart porte un projet d’établissement ouvert sur les nouvelles technologies au service des pratiques musicales contemporaines. Cette idée pour le Budget Participatif, construite en lien avec l’équipe pédagogique, vise à doter le conservatoire d’équipements de pointe permettant d’accélérer en ce sens.

Concrètement, il s’agit de :

doter en matériel (cartes sons, microphones, ordinateurs, logiciels) le Département d’Informatique Musicale du Conservatoire, afin d’accompagner sa croissance liée à une forte demande des élèves du secteur Paris Centre ;
doter le Conservatoire de matériel (instruments de musique, équipements de sonorisation) permettant le développement des enseignements de musiques actuelles et de développer les événements et concerts « hors-les-murs » du Conservatoire dans nos 4 arrondissements.

Budget : 250 000 €

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Lieu culturel ouvert à tous : il faut sauver le Café Reflets !

Le projet consiste à créer une cuisine au sein du café associatif et à rénover l’œuvre de

Jean-Luc Vilmouth.

Le « Café Reflets » du centre socioculturel Cerise, lieu atypique du quartier qui héberge une œuvre de l’artiste plasticien Jean-Luc Vilmouth, est le lieu central de l’association. Ouvert tous les jours à un public intergénérationnel à forte mixité culturelle, on s’y retrouve pour discuter, partager un café ou son savoir-faire, participer à de nombreuses activités socioculturelles.

Le projet est double :

Renforcer ce lieu de rencontre, d’échanges et de convivialité, par l’implantation d’une cuisine au sein du Café. La présence d’une restauration solidaire (bénévolat, insertion) et durable (circuits courts, récupération d’invendus des magasins bio) renforcera encore cette solidarité. Ce sera également un lieu ressource et d’entraide : repas partagés, cafés suspendus et sensibilisation à une alimentation saine (ateliers cuisine tout public). Après la pandémie et un fort isolement de nombreux publics, cette cuisine permettra de retisser du lien et de faire découvrir un lieu où bien vivre ensemble.

Restaurer l’œuvre de Jean-Luc Vilmouth. Elle a désormais plus de 20 ans : elle a vieilli et notamment subi des dégradations au niveau de la transparence du plafond, pièce maitresse de l’œuvre. Devenue opaque, elle ne laisse passer que peu de lumière. L ‘ensemble de l’espace compte également une table tout en miroir : d’où le « Café Reflets ». Le projet consiste à restaurer cette œuvre et la rendre visible et accessible pour tous les habitants.

Budget : 75 000 €

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Art et Food : repas, culture et droit au sein de lieux emblématiques

La Fondation de l’Armée du Salut et l’association « La Chorba » organisent depuis 2021 des petits déjeuners solidaires au sein de lieux culturels emblématiques de Paris Centre.

Nommé depuis décembre 2022 « Art et Food », le dispositif combine :

les recherche et proposition de menus aux qualités nutritionnelles supérieures, répondant aux objectifs de durabilité ;
la co-construction des propositions culturelles avec les médiateurs des centres culturels et les usagers ;
le développement de la mission d’écoute et d’orientation sociale avec les services sociaux de la Ville de Paris et des bénévoles.

Les sites où se déploie « Art et Food » 7 jours sur 7 sont : la Gaîté Lyrique, le Centre Pompidou, la Cie MPAA et la Médiathèque La Canopée, la Fondation Pinault, l’Église Saint-Eustache, le Forum des images, la Fondation Lafayette et les Archives Nationales.

Le projet consiste en l’achat d’un véhicule propre pour permettre de continuer à faire vivre

« Art et Food » et de pouvoir intervenir dans de nouveaux lieux culturels.

Budget : 50 000 €

Des équipements sportifs pour Paris Centre au square Émile Chautemps

Le projet consiste à faire installer des agrès sportifs, voire une aire de jeux de ballons, au sein du square Chautemps.

Paris Centre manque cruellement d’équipements sportifs pour les jeunes et les moins jeunes. Pour beaucoup, s’ils veulent faire un basket ou un foot, ils doivent se rendre dans les équipements sportifs des autres arrondissements à plus de 15 minutes à pieds. Pour permettre à chacun de faire du sport plus près de chez soi, l’installation de matériel sportif parait essentiel et le square Émile Chautemps, l’endroit idéal, car à la frontière des 2e et 3e arrondissements et disposant de l’espace nécessaire à ces installations. Ces équipements permettront aux Parisiennes et aux Parisiens d’entretenir leur santé par le sport et ils seront une invitation à la pratique sportive à l’approche des Jeux Olympiques.

Pour des raisons patrimoniales, ce projet devra être soumis aux Architectes des Bâtiments de France.

Budget : 120 000 €

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Les projets lauréats "Tout Paris" :

Donner plus de moyens aux associations qui accompagnent les plus fragiles

Ce projet vise à soutenir l’action des associations œuvrant dans les domaines de la lutte contre l’exclusion, l’aide alimentaire et la santé. Il est notamment prévu de :

Créer et équiper une cuisine mobile : cuisinés à partir d’invendus alimentaires, les repas seront offerts aux plus démunis dans un esprit de réinsertion sociale et de sensibilisation à l’alimentation saine et durable.
Équiper l’association SAWA d’un camion Food Truck et d’un vélo triporteur électrique pour lui permettre d’augmenter le nombre de repas, là aussi cuisinés à partir d’invendus alimentaires, livrés aux personnes en situation de précarité.
Équiper l’association ARSD-PARIS d’un véhicule utilitaire et de matériel informatique (deux ordinateurs portables et une imprimante) pour créer un bureau mobile afin de mieux accompagner les personnes en situation de précarité dans leurs démarches administratives en couvrant un terrain d’intervention plus large.
Permettre à l’association AIDES d’acquérir un nouveau véhicule utilitaire pour continuer à mener des actions de prévention auprès des Parisiennes et Parisiens pour lutter contre le VIH/sida et les hépatites.
Donner des moyens matériels supplémentaires aux associations qui accompagnent les usagers de drogue vulnérables et en situation de précarité et qui assurent la médiation entre les usagers et les riverains, notamment dans le nord-est parisien (équipement en véhicules, en matériel visant à réduire les risques).

Budget : 300 000 €

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Diminuer les déchets, augmenter la récup’

Chaque jour, des milliers d’objets encombrants et des milliers de tonnes de déchets sont produits à Paris, jusqu’à parfois encombrer nos rues, alors qu’ils pourraient bénéficier d’une nouvelle vie. C’est pourquoi il faut aujourd’hui permettre à chaque Parisienne et à chaque Parisien de lutter plus efficacement contre le gaspillage au quotidien et de produire moins de déchets.

Pour ce faire, nous proposons de développer :

De nouveaux outils de sensibilisation, d’éducation populaire, à l’ « antigaspi » et au zéro déchet (création d'une maison témoin 100 % récup notamment) pour apprendre à tous à produire moins de déchets ;
L’ouverture de nouveaux lieux dédiés à la récup’, au réemploi, à la réparation et à l’apprentissage de l’auto-réparation : ressourceries, recycleries, repair cafés, ateliers vélos solidaires, bricothèques et ateliers partagés, autant de lieux de proximité, ouverts à tous, vecteurs de mixité sociale et points d’accès à des biens de première nécessité à prix réduits ;
Pour ce qui ne peut pas être réutilisé, des poubelles de recyclage dédiées aux emballages sur l’espace public.

Ce projet est porté par sept associations et collectifs d’associations.

Budget : 2 500 000 €

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Rénover les bâtiments publics pour contribuer à la transition écologique

La rénovation thermique des équipements publics, une meilleure isolation et l’installation des occultations solaires (volets, rideaux, brises soleil, etc.) permettent d’assurer un confort d’accueil pour les usagers en hiver comme lors des périodes de canicules.
Pour réduire encore l’impact environnemental du bâti, la production d’énergie renouvelable doit être développée comme par exemple avec l’installation des panneaux solaires en toiture des bâtiments publics.
À cet effet, ce projet propose :

le remplacement des fenêtres des équipements publics par des menuiseries plus performantes, notamment de mairies d’arrondissement, de crèches et d’écoles ;
l'installation de volets, de stores ou « brise-soleil » pour limiter la chaleur dans ces équipements ;
l'installation de panneaux photovoltaïques ou thermiques sur les toitures de bâtiments publics.

Budget : 2 500 000 €

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Se rafraîchir au cœur de la ville

Face aux épisodes de canicule de plus en plus fréquents, les zones fraîches et ombragées en ville jouent un rôle crucial pour la santé et le bien-être des personnes.
Ce projet propose de développer plus de zones fraîches dans Paris, y compris dans l’espace public, les squares et jardins, à travers l’installation de solutions innovantes et combinées :

fontaines à boire et brumisantes ;
pergolas végétalisées, équipées potentiellement de panneaux photovoltaïques ;
ombrières – des toiles tendues faciles à installer durant la période estivale et, si possible, en tissus recyclés.

Plusieurs sites seront concernés par ce projet, notamment le quartier de la rue de Reuilly (12e) et les cours d’école à proximité.

Budget : 600 000 €

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Développer la collecte et l'utilisation de l'eau non potable

Depuis le 19e siècle, Paris dispose d’un double réseau d’eau : un réseau d’eau potable et un réseau d’eau non potable, alimenté par la Seine et l’Ourcq, qui est utilisé pour nettoyer les trottoirs, les chaussées, les égouts, pour arroser les parcs et jardins et pour alimenter les lacs et bassins dans les espaces verts parisiens. La Ville de Paris a d’ores et déjà prévu de pérenniser et de moderniser ce réseau d’eau non potable dans les prochaines années en augmentant ses investissements aux côtés d’Eau de Paris. Ce projet propose, en complément :

De rénover les bouches d’égout et de lavage du réseau d’eau non potable et d'envisager de l'utiliser pour de nouveaux arrosages comme ceux des permis de végétaliser ;
D’installer des systèmes de récupération et de valorisation d’eau de pluie, notamment dans les espaces verts pour les arroser.

Budget : 700 000 €

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